vélo sur route
Promenades à vélo

Vélo de route, première sortie

En selle sur mon vélo de route

Voilà comment je suis arrivée à faire du vélo de route. Comme rengaine annuelle, on avait dit été sportif et festif. Le temps passant, les obligations, les grosses soirées, la flemme ont pris le dessus et le vélo est resté rangé, bien au chaud. À part quelques sorties de course à pied, trop rares, donc trop longues… Et puis ce nœud dans le mollet, sortie après sortie, jusqu’à celle de trop, où plus le choix si ce n’est celui du repos. Et le mot du spécialiste à la question de la reprise : « Pas maintenant. Plutôt rando, ou vélo. »

C’est parti sur un vélo de route

Alors me voilà de retour sur la selle. Et l’arrivée de mon coach préféré, m’y pose sur un vélo de route, pour la première fois. C’était prévu, attendu. Et comme j’ai aimé ! Enfin les longues lignes droites, le vent dans le cou, l’impression d’avancer. Même les côtes, hé oui ! Tout est plus facile, plus rapide, plus léger qu’en VTT. Le vélo, les paysages, le sentiment de prendre le temps mais en vitesse, en avançant. Vraiment du bonheur, amplifié par les compliments et la fierté d’y être à l’aise. Enfin presque. Parce qu’il fait chaud, que le casque est en trop. Parce ce que la monture, vieil acier vintage, a du caractère. Trop de manettes à mémoriser l’emploi, et surtout les mains dans une position peu ordinaire.

vélo route

Alors, comment c’était?

J’ai même pensé qu’il allait me manquer des doigts pour tout bien faire. Que j’allais avoir l’air malin, toute endolorie aux bras alors que c’était les cuisses qui étaient attendues. Que la vitesse sur le plat c’était bien, mais dans les descentes un peu moins. Puis non, accompagnée avec amour et bienveillance, me suis sortie de tous ces pièges. Me suis détendue et tout a roulé. Jusqu’à même envisager un petit moment de m’y mettre plus assidument, en rejoignant les Poulettes à bicyclette que je ne croise jusque-là que dans leurs après sorties, devant la bière de récompense.

Ça a roulé, mais pas très longtemps. C’était une première fois, il fallait qu’elle reste agréable. Et si j’étais une élève attentive, j’avais quand même oublié la première leçon de l’apprentie cycliste. Et enfin ça prenait tout son sens. J’avais mis une culotte sous le cuissard. J’aurai pas du! Et vivement mon vélo à moi!

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